Bulletin de niveaux des nappes phréatiques au 1er mars
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public de référence en France) a publié son bulletin de situation des nappes phréatiques au 1er mars. 50 % affichent désormais un niveau modérément bas à très bas versus 17 % un niveau modérément haut à très haut. La recharge hivernale est lente et moindre que celle habituellement observée à cette période de l'année. Les pluies abondantes recueillies en première quinzaine de mars sur les deux tiers Nord de la France ont sans doute eu un impact positif depuis mais il faudrait qu'elles se prolongent davantage avant la reprise générale de la végétation pour véritablement inverser la tendance, ce qui n'est pas prévu (bulletin complet).
Parmi les secteurs présentant les situations les plus défavorables figurent les nappes de :
- la plaine d’Alsace, notamment au Sud de la zone avec des niveaux particulièrement bas et anormalement en baisse,
- la vallée amont du Rhône et de la Saône dont les niveaux restent bas et ne progressent pas.
D'autres nappes sont néanmoins favorisées, notamment :
- en Corse sous l'influence des épisodes pluvieux du début d’automne et de février qui ont induit une dynamique de recharge significative,
- sur le pourtour méditerranéen avec une situation demeurant satisfaisante bien que se dégradant depuis le début de l'année,
- en Adour-Garonne grâce à une recharge significative l'automne dernier, plus faible cet hiver.
Aquaportail
La nappe phréatique (on l’appelle aussi nappe aquifère) est une réserve d’eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d’une poche de terre imperméable. La terre est recouverte à 70% par l’eau mais cette eau est en grande partie salée et donc impropre à la consommation. Seule l’eau douce, notamment présente dans les rivières et les lacs, peut être consommée par l’homme. Environ 95 % de l’eau douce est stockée dans les nappes aquifères. Une grande partie de l’eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40%). Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d’eau potable de notre planète.
